Hermann Gmeiner

"...in my opinion nothing is more important than to care for a child"

Hermann Gmeiner

30 novembre 2016

Une journaliste Allemande visite le Village SOS des Cayes

La journaliste Allemande Dorit Caspary a visité,  le 13 novembre 2016, le Village SOS des Cayes pour s’enquerir sur les dégats qu’a provoqué le passage de l’ouragen Matthew sur la côte Sud d’Haiti, plus particulièrement, au village SOS des Cayes.
Dorit Caspary s'entretien avec le Directeur du Village des Cayes Volny Etienne assis en face  
 Accompagnée de la Responsable de Communication de l’Unicef en Haïti, Cornelia Walter, Dorit s’est entrenue avec le Directeur du Village SOS des Cayes, Volny Etienne et le Directeur Territorial des Cayes, Arrol Françcois.
Dorit Caspary assise à coté de son interprète entame une grande conversation avec Volny Etienne qui assis en face   

 C’était un moment de grande émotion pour elle vu qu’elle est une habituée de la chaleur, de l’amour et la protection dont jouissent les enfants dans un foyer dans les Villages SOS d’Allemagne. “Je suis contente de voir qu’il n’y a pas de différence entre le traitement qu’on donne aux enfants en Allemagne de ceux d’Haïti”, confie-t-elle.

Dorit Caspary témoigne son affection envers les enfants du village 


Au cours de sa visite de deux (2) heures, elle en a profité pour visiter quelques maisons du village et s’entretenir avec les mères SOS. Quelques minutes avant qu’elle retourne sur Port-au-Prince, la journaliste s’est bien amusée avec les enfants, les promettant de passer les voir une prochaine fois.
Dorit Caspery s'amuse avec les enfants du Village 




Joubert Rochefort 
Coordonnateur de Communication et Marque
Téléphone: (+509) 4889-5883
Email: Joubert.Rochefort@sos-haiti.org  










SOS VILLAGES D'ENFANTS HAITI: SOS Children’s Villages provides children with car...

SOS VILLAGES D'ENFANTS HAITI: SOS Children’s Villages provides children with car...: In the weeks after Hurricane Matthew battered southern Haiti on 4 October, residents of Les Cayes were struggling to clear piles of debris....

SOS Children’s Villages provides children with care, food and playtime

In the weeks after Hurricane Matthew battered southern Haiti on 4 October, residents of Les Cayes were struggling to clear piles of debris. The scars Matthew left behind look nowhere close to healing – and that includes the personal trauma children have suffered.

Inside the Ti Kok Community Centre in Les Cayes, supported by SOS Children’s Villages, a group of preschool-aged children gathered with staff of the centre and SOS staff to do some repairing of their own.

“Good morning children!” said Nancy Toussaint, an SOS co-worker at the centre.

She gathered all the children in one of the two rooms that still had a roof – the third room in the centre had part of its roof missing. Toussaint asked the 50-odd pre-schoolers to sit in a large circle, and then called each child to get up and say their name in front of everyone. She held each child close. After each introduction, the child would receive the enthusiastic applause of classmates. Each of these children was a victim, in one way or another, of Hurricane Matthew, but in that moment they could forget their trauma and just be joyful children.

“Even if they have moments when they’re sad, when they start engaging in the activities, that gives them some relief,” said Loulouse Hercule, an instructor at the Ti Kok Community Centre.

Squévarah, 5, lost her home when the hurricane came. “We have to put a roof on it,” she said. She remembers wind, and a lot of rain. She wasn’t there to see the wind tear her house’s roof off – she and her family were evacuated to a nearby school.

“A lot of kids lost their homes,” said Hercule, an educator at the Ti Kok Community Centre. “Seawater flooded the insides, took everything their parents possessed. All the learning materials we had in the centre, all the books and all the educational posters we prepared, everything was lost.”

A lot of children have also been ill in the weeks since the hurricane, and many looked exhausted from not having slept well in weeks. There is also a risk of cholera. Rain and the cool breezes of the coming winter were feeding colds and respiratory illnesses, like pneumonia.

“I was coughing a lot yesterday,” said Werlande, a 5-year-old at the nearby Bordemer Community Centre, where SOS Children’s Villages is helping to provide food for families whose homes were destroyed by Matthew.

Food kits for affected families

SOS supports three community centres in Les Cayes, and they have played an important role in reaching families in some of the more vulnerable areas of the southern city. The food kits – containing rice, spaghetti, canned salmon, beans, cooking oil, salt, sugar, milk, and bleach for cleaning and water purification – fulfil a dire need in this period of emergency, and are keeping many from going hungry


Many of these families depended on their gardens and farms. But Matthew destroyed nearly all crops in Haiti’s Sud department, of which Les Cayes is the capital, and in neighbouring Grand’Anse, according to the Ministry of Agriculture. The storm also took a toll on fishing and livestock.

“It’s a major risk,” Volny Etienne, director of the SOS Children’s Village Les Cayes, said of the storm’s impact on food production. He stressed the need for long-term solutions, and the importance of being sustainable. “We can’t give them food to eat for a year or two,” he said. “People need to replant, and to stand on their own two feet again.”

The community centres supported by SOS Children’s Villages provide children two daily meals and clean drinking water, along with instruction, playtime and emotional care. The children are also helping one another heal.

“They ask each other questions,” said Hercule at the Ti Kok Community Centre. “’Was your house destroyed? What did your mom do? Where did you go?’ They love each other.”


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Le Village SOS des Cayes va mieux

La vie est belle et bien reprise au Village SOS des Cayes. Bien que l’ouragan Matthew ait causé d’énormes dégâts dans certaines maisons, les enfants continuent de recevoir la chaleur tant méritée dans un foyer.

Sous un ciel grisâtre, Dady Léger, une mère SOS est tranquillement assise sur une chaise à l’entrée de la maison 12 oú elle élève 5 filles et 1 garçon. Elle peigne sa fille de 2 ans qui doit se lever tôt demain matin pour l’école. A quelques pas de la maison, les enfants s’amusent en toute quiétude. A en croire la mère SOS, il faut apprendre à laisser derrière soi les mauvais souvenir et redonner goût à la vie.

Il y a un mois de cela, l’ouragan Matthew lui a donné une peur bleue. « c’est du jamais vu. C’est la première fois que j’ai vécu le passage d’un ouragan d’une telle catégorie. J’ai été traumatisé. J’ai eu peur. Peur le fait d’être toute seule avec 6 enfants dans une maison. Je me demandais comment j’allais réagir si un Malheur finissait par arriver», raconte-t-elle.
La mère SOS, Dady Léger peigne sa fille de quatre (4) ans 

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Chez elle, les dégâts sont partiels. Lors du passage de l’ouragan, l’eau a pénétré dans la maison à travers les fenêtres, ensuite elle est passée sous la porte de la galerie. Laissant le passé derrière elle, la jardinière de profession se donne de nouveaux objectifs. Dorloter ses enfants et les fournir une attention particulière. Du plus paisible au plus turbulent.
Les enfants s'amusent en toute quiétude au village 


Joubert Rochefort 
Coordonnateur de Communication et Marque 
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Email: Joubert.Rochefort@sos-haiti.org 


23 juin 2016

23 Juin 1949 - 23 Juin 2016, 67 ans d'existence pour SOS Villages d'Enfants


Pour diffusion immédiate

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Aujourd’hui SOS Villages d’Enfants célèbre ses 67 ans de prise en charge familiale des enfants à travers le monde


Port-au-Prince, Haïti, le 23 Juin 2016 – SOS Villages d’Enfants Haïti, association membre de la fédération internationale de SOS Villages d’Enfants, fête aujourd’hui le 67ème anniversaire de l’organisation avec beaucoup de fierté ; un anniversaire célébré à travers 134 pays en hommage au Docteur Hermann Gmeiner, le fondateur et en l’honneur des enfants, des jeunes et des collaborateurs SOS. 

Programmées sous le thème « TI PA TI PA, M’AP PI PRE FANMI’M », les activités de l’association se déroulent dans ses trois départements d’intervention où elle met en œuvre trois programmes d’Accueil Familial, trois programmes de Renforcement Familial et trois programmes d’Éducation, notamment dans les départements de l’Ouest (à Santo), du Sud (aux Cayes) et du Nord (au Cap-Haïtien). Parmi les présents figurent des membres du gouvernement, des autorités locales, des organisations partenaires non gouvernementales et de la presse locale. A Santo en particulier, théâtre des festivités officielles, la présence des partenaires comme IBESR, DHL, PLAN Haïti, Direction de la protection civile, Communication Plus et Surtab est très remarquée. 

Quant à la programmation, les discours se marient à l’ambiance. C’est de la gaieté en folie ! Dans les trois villages, les enfants et jeunes SOS, sous l’étoffe de jolis costumes, étonnent une énième fois avec leur talent confirmé de danseur, de musicien et de chanteur. Aussi des expositions de pamphlets, de photos, de livres abrités sous des tentes merveilleusement décorées à Santo, un concert ayant été réalisé par l’orchestre septentrional en prélude à l’occasion au Cap-Haïtien et des projections de documentaires sur SOS au RevCiné après la journée, soit le 26 Juin prochain, telles sont les activités ADDINS insérées au menu cette année pour le plaisir des participants. Les parties de football opposant le staff et des personnes des communautés avoisinantes et le feu de camp dans la soirée du jour J, ces activités traditionnelles ne sont pas négociables.

Il est naturel qu’aucun enfant ne puisse vivre sans famille. C’est pourquoi SOS Villages d’Enfants croit que le meilleur endroit pour l’enfant de s’épanouir et de développer ses facultés physiques, mentales et spirituelles est chez sa famille biologique, a déclaré le directeur territorial de SOS Village de Santo, Myrtil Charles. Mais quand l’enfant a été privé de cet environnement familial naturel pour des raisons multiples, SOS Villages d’Enfants lui trouve un foyer stable de remplacement au sein d’une famille SOS où il reçoit de l’amour, de la protection et où ses besoins sont pourvus, a-t-il poursuivi. Tandis que le programme de renforcement familial travaille dans les communautés pour éviter que les enfants ne perdent leur famille, le directeur territorial a insisté toutefois sur les efforts continuels déployés par le programme accueil familial pour la réunification de l’enfant à sa famille biologique quand celle-ci est retrouvable.

C’est le sourire de ces enfants et jeunes SOS, totalement récupérés, que ce 67ème anniversaire met en lumière cette année. Au niveau mondial, ils sont estimés à 60 000 à travers les 6 400 familles SOS, à 20 000 jeunes à travers nos 640 programmes. Quant à l’éducation, ils sont au nombre de 130 000 enfants à bénéficier de nos 400 écoles primaires et kindergatens et 16 000 jeunes nos écoles professionnelles. Plus près de nous, en Haïti, actuellement ils sont 446 enfants à travers nos 57 maisons familiales, 531 jeunes dans l’école professionnelle basée au Cap-Haïtien, 2630 dans nos trois écoles primaires, 3662 dans nos 42 écoles kindergatens (Centres communautaires) et 468 dans nos programmes pour jeunes.

SOS Villages d’Enfants veut que chaque enfant ait sa place dans une famille et grandisse dans un climat d’affection, de respect et de sécurité.


 Contact presse :


Edson Lubin
Cell. : 3 702 2080



1 avril 2016

Formation des employés SOS

L’atelier de continuité
Sur les « pratiques sexuelles »
Dupliqué à un autre groupe d’employés SOS


C
’est ce jeudi 31 Mars 2016 qu’a eu lieu à l’hôtel Le Plaza l’atelier de suivi sur le thème « pratiques sexuelles problématiques et abusives ». Cette fois-ci, la coordination des programmes de SOS Villages d’Enfants Haïti a ciblé les équipes pédagogiques de l’association nationale pour y assister.

Tout comme dans le premier atelier déroulé en Décembre dernier, les intervenants représentant l’ONG PAICABI en l’occurrence d’Ivan Ordondo Zamora Zapata, Nelly Navarro Hernandez et Salvador Arredondo Olguin ont privilégié l’angle tabou des sujets ayant rapport au sexe, à l’équité de genre, à la représentation de la femme et de l’homme dans la société haïtienne, pour mieux faire passer leur message. Dans une ambiance très joviale, les participants ont appris à distinguer les pratiques sexuelles saines, problématiques et abusives. Ils sont maintenant outillés de plus de bagages théoriques pour accompagner les mères et tantes SOS dans leur travail d’éducation des enfants. C’est d’ailleurs l’objectif des intervenants, être à même de mieux encadrer les familles SOS après l’atelier.

Ce genre d’atelier est évidemment crucial pour les professionnels, pour les collaborateurs d’attention directe de SOS. Il est susceptible d’influencer positivement dans les familles SOS certaines tendances de la société, de balancer l’équité de genre et de préserver nos enfants contre des comportements qui risquent de compromettre leur protection et leur avenir, a déclaré Nathacha Périclès, la coordonnatrice du programme Accueil Familial de l’organisation.  

Je trouve l’atelier très intéressant parce qu’il nous pousse à débattre des sujets tabous qu’on n’ose toucher que rarement dans notre société et même dans le milieu des villages SOS. Il permettra aux collègues de mieux comprendre certaines questions et les aborder autrement avec les différents groupes cibles de l’organisation. Moi personnellement je me sens outillée que jamais pour élever ma petite fille, a témoigné une des participants, Nancy Toussaint, facilitatrice de famille affectée au Village d’enfants SOS des Cayes.

PAICABI est une société non gouvernement de promotion et d’appui aux ONGs évoluant dans le domaine de la protection de l’enfant. Sa mission est donc d’assurer la promotion, la protection et la défense des enfants dans le respect de la convention internationale sur leurs droits. Salvador Arredondo s’estime heureux d’avoir pu honorer l’engagement que PAICABI avait pris lors du premier atelier à savoir de s’offrir volontiers pour animer un autre atelier à l’intention d’autres groupes de professionnels de SOS Villages d’enfants Haïti. Nous serions d’autant plus contents si l’association SOS visiterait un jour nos réalisations en Chili, a-t-il souhaité d’un air très hospitalier.  

SOS Villages d’Enfants mise beaucoup sur la formation comme un des moyens les plus efficaces pour continuer avec l’accomplissement de sa mission : donner une famille aux enfants en difficultés.





 Edson Lubin

8 mars 2016

8 Mars 2016

Bonne célébration de la journée internationale de la Femme !
L’apport de la femme est indispensable à l’œuvre noble de SOS Villages d’Enfants Haïti en faveur des enfants.

S
OS Villages d’Enfants s’engage à mettre journellement en application sa politique d’égalité entre les sexes, mise en place depuis Octobre 2014. Une politique applicable tant aux adultes et aux enfants de nos groupes cibles qu’à l’ensemble de l’organisation.

L’organisation appuie en conséquence la journée du 8 Mars marquant particulièrement la victoire de la lutte des femmes du monde entier pour le respect de leurs droits en général.

Elle insiste surtout sur les questions liées à la prise en charge, comme la protection des enfants contre la violence et l’accès à l’éducation et aux soins médicaux, tant pour les filles que pour les garçons. Consciente des difficultés que rencontrent les femmes et les filles dans de nombreux pays, elle favorise également leur autonomisation. SOS Villages d’Enfants considère par ailleurs qu’hommes et femmes doivent trouver ensemble des solutions pour résoudre le problème de l’inégalité entre les sexes. Enfin, elle applique une politique de tolérance zéro dans les cas de discrimination sexiste dont peuvent être victimes nos collaborateurs ou les enfants participant à ses programmes.

Cette politique favorise l’égalité des sexes dans le travail quotidien de l’organisation, a soutenu le conseiller national au développement des programmes de l’association nationale, Jules Bernard Richard. L’analyse en profondeur de l’Assesseur sur la question met en avant la facilité avec laquelle SOS Villages d’Enfants atteint ses objectifs. Il est donc urgent de s’approprier des grandes orientations de cette politique tout en tenant compte des grands défis de la problématique en Haïti et de renouveler l’engagement de les faire entrer en application intégrale dans le cadre de la mise en œuvre des programmes de SOS Villages d’Enfants, a-t-il conseillé.  

A l’occasion de cette journée, Jules Bernard Richard a aussi pris le temps pour souhaiter une heureuse célébration à toutes les femmes, à toutes les filles et à tous ceux qui luttent pour le respect total des droits de la femme. Des souhaits pour une bonne célébration qui se sont adressés tout particulièrement aux jeunes filles, aux mères, aux tantes, aux enseignantes, éducatrices communautaires, femmes employées de toute l’organisation.

SOS Villages d’Enfants Haïti s’enhardit dans la bataille acharnée pour garantir le respect des droits de toutes les femmes haïtiennes, a renchéri fièrement le coordonnateur national de plaidoyer en l’occurrence de Famile Isemaël.



Edson Lubin
Tél.: (509) 3-702-2080