Hermann Gmeiner

"...in my opinion nothing is more important than to care for a child"

Hermann Gmeiner

21 juin 2018

Déclaration de SOS Villages d'Enfants International


Déclaration de SOS Villages d'Enfants International

SOS Villages d'Enfants International condamne totalement les politiques qui séparent inutilement les enfants de leurs parents. Les voix déchirantes d'enfants venant de la frontière entre le Mexique et les États-Unis ont révélé une pratique cruelle et une violation des droits humains des enfants. Le renversement par le président américain de la politique de séparation des enfants réfugiés de leurs parents est le bienvenu. L'épisode a braqué les projecteurs sur les violations des droits de l'homme et nous appelons la communauté internationale et les États-Unis à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour que l'intérêt supérieur des enfants soit placé en premier dans ces situations.

Lorsque des enfants sont séparés de force de leurs parents, qu'ils traversent une frontière ou en temps de guerre, ils subissent un préjudice irréparable. Ces événements traumatiques détruisent le sentiment de sécurité d'un enfant et peuvent avoir des effets à long terme sur son bien-être.



                                            Photo prise du site d'information de 20 minutes

Les enfants ont besoin de soins. C'est plus que de la nourriture et un abri. SOS Villages d'Enfants le sait depuis près de 70 ans de soutien aux enfants sans protection parentale adéquate, souvent dans des situations d'urgence humanitaire. Les spécialistes du développement de l'enfant confirment que priver les enfants de soins essentiels, en particulier à un âge précoce, risque de causer des dommages profonds et irréparables - à eux personnellement, à leur famille et à la société dans son ensemble.

Dans le monde, 65 millions de personnes ont été chassées de chez elles et les enfants représentent la moitié de tous les réfugiés. C'est un énorme défi pour la communauté mondiale. Trop souvent aujourd'hui, la rhétorique politique sur les réfugiés est toxique et les enfants sont pris dans la mêlée. Nous ne pouvons pas détourner le regard pour des raisons politiques à court terme.

Le renversement de la politique américaine à la frontière mexicaine ne résout pas le problème. SOS Villages d'Enfants International se joint à l'UNHCR pour demander à la communauté internationale de s'attaquer aux causes profondes de la migration en Amérique centrale, où les familles fuient la violence et la persécution qui mettent la vie en danger.

Les enfants sont innocents et méritent d'être protégés contre le mal; ils ont droit à des soins, à un abri et à l'éducation; et ils devraient avoir la possibilité de grandir avec leurs proches autant que possible. Nous ne devons jamais oublier que la compassion, l'amour et le respect sont essentiels pour assurer à ces enfants un meilleur avenir.


Norbert Meder, chef de la direction
21 juin 2018


1 août 2017

1e monitoring du plan annuel 2017

 Une équipe du bureau national s'est réunie dans la ville des  Cayes du 24 au 29 Juillet 2017 pour participer au premier
 monitoring du plan annuel 2017. Un atelier qui a permis de faire le point le fonctionnement de l'Organisation et la révision de ces priorités.



Joubert Rochefort 
Coordonnateur National de Communication & Marque
Téléphone: (509) 4889-5883
email: Joubert.Rochefort@sos-haiti.org

30 novembre 2016

Une journaliste Allemande visite le Village SOS des Cayes

La journaliste Allemande Dorit Caspary a visité,  le 13 novembre 2016, le Village SOS des Cayes pour s’enquerir sur les dégats qu’a provoqué le passage de l’ouragen Matthew sur la côte Sud d’Haiti, plus particulièrement, au village SOS des Cayes.
Dorit Caspary s'entretien avec le Directeur du Village des Cayes Volny Etienne assis en face  
 Accompagnée de la Responsable de Communication de l’Unicef en Haïti, Cornelia Walter, Dorit s’est entrenue avec le Directeur du Village SOS des Cayes, Volny Etienne et le Directeur Territorial des Cayes, Arrol Françcois.
Dorit Caspary assise à coté de son interprète entame une grande conversation avec Volny Etienne qui assis en face   

 C’était un moment de grande émotion pour elle vu qu’elle est une habituée de la chaleur, de l’amour et la protection dont jouissent les enfants dans un foyer dans les Villages SOS d’Allemagne. “Je suis contente de voir qu’il n’y a pas de différence entre le traitement qu’on donne aux enfants en Allemagne de ceux d’Haïti”, confie-t-elle.

Dorit Caspary témoigne son affection envers les enfants du village 


Au cours de sa visite de deux (2) heures, elle en a profité pour visiter quelques maisons du village et s’entretenir avec les mères SOS. Quelques minutes avant qu’elle retourne sur Port-au-Prince, la journaliste s’est bien amusée avec les enfants, les promettant de passer les voir une prochaine fois.
Dorit Caspery s'amuse avec les enfants du Village 




Joubert Rochefort 
Coordonnateur de Communication et Marque
Téléphone: (+509) 4889-5883
Email: Joubert.Rochefort@sos-haiti.org  










SOS VILLAGES D'ENFANTS HAITI: SOS Children’s Villages provides children with car...

SOS VILLAGES D'ENFANTS HAITI: SOS Children’s Villages provides children with car...: In the weeks after Hurricane Matthew battered southern Haiti on 4 October, residents of Les Cayes were struggling to clear piles of debris....

SOS Children’s Villages provides children with care, food and playtime

In the weeks after Hurricane Matthew battered southern Haiti on 4 October, residents of Les Cayes were struggling to clear piles of debris. The scars Matthew left behind look nowhere close to healing – and that includes the personal trauma children have suffered.

Inside the Ti Kok Community Centre in Les Cayes, supported by SOS Children’s Villages, a group of preschool-aged children gathered with staff of the centre and SOS staff to do some repairing of their own.

“Good morning children!” said Nancy Toussaint, an SOS co-worker at the centre.

She gathered all the children in one of the two rooms that still had a roof – the third room in the centre had part of its roof missing. Toussaint asked the 50-odd pre-schoolers to sit in a large circle, and then called each child to get up and say their name in front of everyone. She held each child close. After each introduction, the child would receive the enthusiastic applause of classmates. Each of these children was a victim, in one way or another, of Hurricane Matthew, but in that moment they could forget their trauma and just be joyful children.

“Even if they have moments when they’re sad, when they start engaging in the activities, that gives them some relief,” said Loulouse Hercule, an instructor at the Ti Kok Community Centre.

Squévarah, 5, lost her home when the hurricane came. “We have to put a roof on it,” she said. She remembers wind, and a lot of rain. She wasn’t there to see the wind tear her house’s roof off – she and her family were evacuated to a nearby school.

“A lot of kids lost their homes,” said Hercule, an educator at the Ti Kok Community Centre. “Seawater flooded the insides, took everything their parents possessed. All the learning materials we had in the centre, all the books and all the educational posters we prepared, everything was lost.”

A lot of children have also been ill in the weeks since the hurricane, and many looked exhausted from not having slept well in weeks. There is also a risk of cholera. Rain and the cool breezes of the coming winter were feeding colds and respiratory illnesses, like pneumonia.

“I was coughing a lot yesterday,” said Werlande, a 5-year-old at the nearby Bordemer Community Centre, where SOS Children’s Villages is helping to provide food for families whose homes were destroyed by Matthew.

Food kits for affected families

SOS supports three community centres in Les Cayes, and they have played an important role in reaching families in some of the more vulnerable areas of the southern city. The food kits – containing rice, spaghetti, canned salmon, beans, cooking oil, salt, sugar, milk, and bleach for cleaning and water purification – fulfil a dire need in this period of emergency, and are keeping many from going hungry


Many of these families depended on their gardens and farms. But Matthew destroyed nearly all crops in Haiti’s Sud department, of which Les Cayes is the capital, and in neighbouring Grand’Anse, according to the Ministry of Agriculture. The storm also took a toll on fishing and livestock.

“It’s a major risk,” Volny Etienne, director of the SOS Children’s Village Les Cayes, said of the storm’s impact on food production. He stressed the need for long-term solutions, and the importance of being sustainable. “We can’t give them food to eat for a year or two,” he said. “People need to replant, and to stand on their own two feet again.”

The community centres supported by SOS Children’s Villages provide children two daily meals and clean drinking water, along with instruction, playtime and emotional care. The children are also helping one another heal.

“They ask each other questions,” said Hercule at the Ti Kok Community Centre. “’Was your house destroyed? What did your mom do? Where did you go?’ They love each other.”


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Le Village SOS des Cayes va mieux

La vie est belle et bien reprise au Village SOS des Cayes. Bien que l’ouragan Matthew ait causé d’énormes dégâts dans certaines maisons, les enfants continuent de recevoir la chaleur tant méritée dans un foyer.

Sous un ciel grisâtre, Dady Léger, une mère SOS est tranquillement assise sur une chaise à l’entrée de la maison 12 oú elle élève 5 filles et 1 garçon. Elle peigne sa fille de 2 ans qui doit se lever tôt demain matin pour l’école. A quelques pas de la maison, les enfants s’amusent en toute quiétude. A en croire la mère SOS, il faut apprendre à laisser derrière soi les mauvais souvenir et redonner goût à la vie.

Il y a un mois de cela, l’ouragan Matthew lui a donné une peur bleue. « c’est du jamais vu. C’est la première fois que j’ai vécu le passage d’un ouragan d’une telle catégorie. J’ai été traumatisé. J’ai eu peur. Peur le fait d’être toute seule avec 6 enfants dans une maison. Je me demandais comment j’allais réagir si un Malheur finissait par arriver», raconte-t-elle.
La mère SOS, Dady Léger peigne sa fille de quatre (4) ans 

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Chez elle, les dégâts sont partiels. Lors du passage de l’ouragan, l’eau a pénétré dans la maison à travers les fenêtres, ensuite elle est passée sous la porte de la galerie. Laissant le passé derrière elle, la jardinière de profession se donne de nouveaux objectifs. Dorloter ses enfants et les fournir une attention particulière. Du plus paisible au plus turbulent.
Les enfants s'amusent en toute quiétude au village 


Joubert Rochefort 
Coordonnateur de Communication et Marque 
Téléphone: (+509) 4889-5883 
Email: Joubert.Rochefort@sos-haiti.org 


23 juin 2016

23 Juin 1949 - 23 Juin 2016, 67 ans d'existence pour SOS Villages d'Enfants


Pour diffusion immédiate

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Aujourd’hui SOS Villages d’Enfants célèbre ses 67 ans de prise en charge familiale des enfants à travers le monde


Port-au-Prince, Haïti, le 23 Juin 2016 – SOS Villages d’Enfants Haïti, association membre de la fédération internationale de SOS Villages d’Enfants, fête aujourd’hui le 67ème anniversaire de l’organisation avec beaucoup de fierté ; un anniversaire célébré à travers 134 pays en hommage au Docteur Hermann Gmeiner, le fondateur et en l’honneur des enfants, des jeunes et des collaborateurs SOS. 

Programmées sous le thème « TI PA TI PA, M’AP PI PRE FANMI’M », les activités de l’association se déroulent dans ses trois départements d’intervention où elle met en œuvre trois programmes d’Accueil Familial, trois programmes de Renforcement Familial et trois programmes d’Éducation, notamment dans les départements de l’Ouest (à Santo), du Sud (aux Cayes) et du Nord (au Cap-Haïtien). Parmi les présents figurent des membres du gouvernement, des autorités locales, des organisations partenaires non gouvernementales et de la presse locale. A Santo en particulier, théâtre des festivités officielles, la présence des partenaires comme IBESR, DHL, PLAN Haïti, Direction de la protection civile, Communication Plus et Surtab est très remarquée. 

Quant à la programmation, les discours se marient à l’ambiance. C’est de la gaieté en folie ! Dans les trois villages, les enfants et jeunes SOS, sous l’étoffe de jolis costumes, étonnent une énième fois avec leur talent confirmé de danseur, de musicien et de chanteur. Aussi des expositions de pamphlets, de photos, de livres abrités sous des tentes merveilleusement décorées à Santo, un concert ayant été réalisé par l’orchestre septentrional en prélude à l’occasion au Cap-Haïtien et des projections de documentaires sur SOS au RevCiné après la journée, soit le 26 Juin prochain, telles sont les activités ADDINS insérées au menu cette année pour le plaisir des participants. Les parties de football opposant le staff et des personnes des communautés avoisinantes et le feu de camp dans la soirée du jour J, ces activités traditionnelles ne sont pas négociables.

Il est naturel qu’aucun enfant ne puisse vivre sans famille. C’est pourquoi SOS Villages d’Enfants croit que le meilleur endroit pour l’enfant de s’épanouir et de développer ses facultés physiques, mentales et spirituelles est chez sa famille biologique, a déclaré le directeur territorial de SOS Village de Santo, Myrtil Charles. Mais quand l’enfant a été privé de cet environnement familial naturel pour des raisons multiples, SOS Villages d’Enfants lui trouve un foyer stable de remplacement au sein d’une famille SOS où il reçoit de l’amour, de la protection et où ses besoins sont pourvus, a-t-il poursuivi. Tandis que le programme de renforcement familial travaille dans les communautés pour éviter que les enfants ne perdent leur famille, le directeur territorial a insisté toutefois sur les efforts continuels déployés par le programme accueil familial pour la réunification de l’enfant à sa famille biologique quand celle-ci est retrouvable.

C’est le sourire de ces enfants et jeunes SOS, totalement récupérés, que ce 67ème anniversaire met en lumière cette année. Au niveau mondial, ils sont estimés à 60 000 à travers les 6 400 familles SOS, à 20 000 jeunes à travers nos 640 programmes. Quant à l’éducation, ils sont au nombre de 130 000 enfants à bénéficier de nos 400 écoles primaires et kindergatens et 16 000 jeunes nos écoles professionnelles. Plus près de nous, en Haïti, actuellement ils sont 446 enfants à travers nos 57 maisons familiales, 531 jeunes dans l’école professionnelle basée au Cap-Haïtien, 2630 dans nos trois écoles primaires, 3662 dans nos 42 écoles kindergatens (Centres communautaires) et 468 dans nos programmes pour jeunes.

SOS Villages d’Enfants veut que chaque enfant ait sa place dans une famille et grandisse dans un climat d’affection, de respect et de sécurité.


 Contact presse :


Edson Lubin
Cell. : 3 702 2080