Hermann Gmeiner

"...in my opinion nothing is more important than to care for a child"

Hermann Gmeiner

20 décembre 2013

Fête de fin d'année 2013

Noël, temps des honneurs et de la convivialité à SOS Villages d’Enfants Haïti

Remise de certificat par Me. Brown et le directeur Brusa à Mme Marie Carmelle Samson pour ses 29 ans de service.
SOS Villages d’Enfants Haïti a honoré et a souhaité une très joyeuse fête de fin d’année, ce mercredi 18 décembre 2013, à ses employés regroupés sur la cour de l’école Hermann Gmeiner de Santo.

Surprise! Au cours de cette grande fête, le Président de la junte directive de l’Association, le Directeur national et l’Assesseure des ressources humaines, respectivement Me. Jean-Baptiste Brown, Mario Brusa et Yolande Camille ont décerné 28 certificats d’honneur aux collaborateurs qui travaillent dans l’organisation depuis au moins une vingtaine d’années. Marie Carmelle Samson, Pierre Ulysse et Arrol François sont les premiers parmi les pionniers avec 29 ans de service. 
Yolande Estinor et une facilitatrice pédagogique posant pour une prise de photo.

La table championne. 4 certificats à elle seule, decernés à 4 mères SOS.
Vous travaillez très durement, car je sais que le travail n’est pas facile. Vous méritez ce moment fraternel, ce moment de récréation. Vous y avez droit en tant que personne par ailleurs…a laissé entendre Me. Brown.

Une vue de la cour d'accueil des participants à la fête.
Yolande Estinor Camille en face de l'assistance. 
Vous faites tous un super travail dans l’intérêt supérieur des enfants SOS. L’effort que vous déployez est exceptionnel et constitue, indépendamment de la nature de la tâche, des maillons très forts dans la chaine qu’est SOS Villages d’Enfants Haïti, a renchéri Mme Camille. 

Après-midi spécial et convivial

Après les prestations des enfants et de certains employés, un dîner a été servi et pris dans un cadre très familial entre tous les collègues.

Les collaborateurs, joyeusement attablés, ont apprécié vivement ce geste et ont manifesté ce sentiment par leur chaleur et leurs applaudissements.


Cette soirée unique, une grande première, tend à se perpétuer selon Yolande qui, d’un air bien rigolo, souhaite qu’un jour les employés du Village des Cayes, à peine construit, soient à leur tour honorés pour leur vingtaine.

Le directeur de l’école, Charles Myrtil, le talentueux animateur de la soirée n’a pas manqué de remercier, au nom de tout le staff organisateur de SOS Village Santo, les collègues SOS, anciens et nouveaux, venant de partout, en particulier des Cayes, du Cap-Haïtien et du Bureau national. La réussite de la fête a été possible grâce à leur présence.



Edson Lubin

4 décembre 2013

Concours de Génie Scolaire

L’Ecole Hermann Gmeiner de Santo fait des forts
A droite de l'animateur l'équipe Etoile brillante contre Phare, l'équipe adverse, entourée par l'assistance.
Avec un concours de Génie Scolaire sous le thème « l’effort fait les forts» l’Ecole Hermann Gmeiner de Santo ambitionne de garder ses élèves focus sur leurs études et maintenir, du coup, le palmarès très satisfaisant de l’école.

D
eux matches ont ouvert le deuxième concours de génie scolaire de l’école Hermann Gmeiner de Santo ce mardi 3 décembre 2013, baptisé cette année « l’effort fait les forts », après une brève introduction du directeur Charles Myrtil. Les chercheurs ont eu le dessus sur les penseurs par le score de 55 à 28 dans la catégorie du 2ème cycle alors que l’étoile brillante a, sur le fil, eu le dessus de le phare par 24.5 à 23 dans la catégorie du 3ème cycle.

Réalisé justement à l’intention des élèves du 2ème et du 3ème cycle fondamental, l’objectif de cette initiative est de garder les élèves davantage concentrés sur leurs études pour que les résultats soient toujours satisfaisants en termes de qualité recherchée.
Le directeur Myrtil introduit la partie.
12 équipes dont 6 par catégorie participent à ce concours. 5 élèves titulaires par match devant un jury de 5 professeurs ont à affronter l’équipe adverse sous les chaleureux applaudissements d’un grand public composé de professeurs et surtout d’élèves, ceux-là qui ont accueilli l’activité avec beaucoup d’engouement. Les joutes ont été très agitées en cet après-midi de lancement à l’entrée de l’école Hermann Gmeiner II et ont suscité beaucoup d’intérêt chez le public. Il y a eu des questions sur tous les sujets relatifs aux programmes des deux cycles. Les deux premiers matches annoncent déjà de très bonnes confrontations entre les participants et les défis sont grands à relever par chacune des équipes.

Les capitaines des 2 équipes gagnantes pour ce mardi 3 décembre 2013, en l’occurrence de Charles Roodeline, joueuse de l’équipe « chercheurs », 13 ans, en classe de 6ème année et Pierre Daphnée, joueuse de l’équipe « étoile brillante », 14 ans, en 7ème année, ont exprimé à tour de rôle leur contentement après leur victoire et ont avoué avec fierté que leur équipe est la meilleure, et de fait, remportera le concours.

« Je pense que les joueurs de mon équipe avaient étudié beaucoup plus que ceux de l’équipe adverse, c’est pourquoi on a remporté cette victoire », a affirmé Charles Roodeline.  « Si j’aurai à jouer de nouveau contre l’équipe Phare, je la battrais encore. Car, on est venu pour ça, pour gagner.», a déclaré Daphnée à son tour.
Le directeur Myrtil Charles et des joueurs applaudissent une bonne réponse.
De son côté, Dudley Bien-aimé, professeur en 7ème année et co-président du comité organisateur avec Eliana Jean-Louis, s’est déjà félicité pour la réussite du concours et se réjouit de la collaboration du corps professoral. "On s’attend à des résultats extraordinairement surprenants", a-t-il avoué.

"Ce concours va inciter les élèves à la recherche et donc à meubler leur esprit. Ce premier jour me laisse très satisfait déjà franchement", a-t-il poursuivi.


Suspens…!!! Qui va remporter ce concours ? Quelles équipes partiront avec les grandes surprises annoncées par la direction ? "L’école Hermann Gmeiner Santo, mon équipe favorite, sera la seule équipe gagnante", s’est exclamé, très fièrement, le directeur Myrtil Charles qui a assisté aux touts premiers matches en vue de saluer l’initiative qu’il qualifie de bon stimulant.
C'est la joie chez les joueurs de l'équipe Les Chercheurs et ses fans.

En tout cas le compte à rebours ne fait que commencer. Les prochains matches sont programmés pour janvier 2013, date également programmée pour le lancement d’un autre type de concours « Cerveau d’or», a révélé le directeur.

Les meilleures équipes seront médaillées au milieu du mois de juin 2014, date prévue pour les finales et qui coïncide avec la journée nationale des droits de l’enfant.





                                                                                                                                      Edson Lubin.

14 novembre 2013

Ce que nous Faisons



Nous aidons les familles à s'occuper de leurs enfants. Nous offrons des soins alternatifs de qualité aux enfants qui ne peuvent pas vivre avec leurs familles biologiques.

Nous renforçons les familles
Les Programmes de Renforcement Familial aident à ce que les enfants restent dans le soin de leur famille. Nous soutenons les familles défavorisées et à risque de séparation en renforçant leur capacité à protéger et à prendre soin de leurs enfants. Le renforcement des réseaux de protection au sein de la communauté est essentiel. Nous gérons plus de 2300 programmes de Renforcement Familial qui s'adressent à plus d'un million d'enfants et d'adultes dans le monde.

Nous avons un plan individuel pour chaque enfant pris en charge
Les enfants, qui ne peuvent être pris en charge par leur famille biologique, sont pris en charge par des personnes chargées de prendre soin d'eux, soit dans des familles d'accueil ou dans nos Villages d'Enfants SOS. Les familles SOS offrent des soins individualisés pour promouvoir le développement, l'éducation et la santé de chaque enfant. En partenariat avec les communautés nous développons des infrastructures locales et mettons en place des jardins d'enfants, des centres de soins quotidiens, des écoles, des centres de formation professionnelle et des installations médicales. Nous fournissons à plus de 80.000 enfants et jeunes une prise en charge de type familial.

Nous fournissons une voix aux enfants pour exercer leurs droits
Guidé par l'esprit de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant, SOS Villages d'Enfants défend les droits des enfants et croit que le développement d'un enfant est mieux garanti dans un environnement familial.
...

13 août 2013

Bas-Vaudreuil, fier de son avenir


Boucler son kindergarten au centre communautaire de Bas-Vaudreuil, ça se fête. Parents, notables et enfants s’y sont prêtés volontiers – ainsi que le temps d’ailleurs – envers et contre tout, en ce début de moi d’Août 2013.

Les parents s’endimanchent. Les notables se mettent sur leurs trente-un. Les enfants sont sages sous leurs toges. C’est le grand jour. Ils l’ont attendu toute l’année, le jour de la graduation de la
promotion "Les Papillons" du centre communautaire de Bas-Vaudreuil, partenaire de SOS Villages d’Enfants Haïti, à Croix-des-Bouquets. Il fait une chaleur étouffante, mais les gens s’en moquent. C’est le signe pour eux que le soleil, joyeux, veut se mêler à la fête, leur fête.
L’heure H se rapproche. Le temps d’arranger une dernière natte sur la tête de sa fille chérie et la musique de circonstance se glisse jusqu’à remplir la petite église de la communauté. Tout le monde comprend qu’il faut se retourner vers l’entrée pour accueillir les papillons, les gradués. Aucun d'eux n’est plus haut que trois pommes, mais tous, d’un pas précipité pourtant assuré, défilent au milieu de l’assistance pour aller se poser sur leurs sièges. Ils ne sont pas plus qu’une vingtaine.
On invoque la présence du Seigneur. On entonne l’Hymne national haïtien. La cérémonie est lancée. On déclame, danse et chante. Ces petits anges reprennent en chœur cette chanson d’Enrico Macias comme une mise en garde : "Malheur à celui qui blesse un enfant…" sans pourtant entacher l’atmosphère de fête.
On discoure aussi. Les parents se félicitent du partenariat avec SOS Villages d’Enfants Haïti. Ils se rendent compte de la valeur de l’éducation et croient dur comme fer en un meilleur avenir pour leurs enfants. "Je suis fier de mon fils. Il sera un homme important, demain", assure cette mère quand le Pasteur Abellard voit en la promotion Papillon "l’avenir radieux qui permettra à la communauté de s’envoler vers un nouveau lendemain".
Le chemin vers Vaudreuil ne laissait pourtant pas présager une telle atmosphère. Une route sablonneuse se faufile à travers une vaste plaine où des bayahondes étouffent les Cactus. A la faveur d’un détour se découvrent quelques dizaines de maisonnettes constituées de boue projetée sur du clissage de bois. Au milieu de tout ça sourit, joyeux et fier, le centre communautaire qui a accueilli pendant l’année les papillons à l’honneur en cet après midi d’été.
Le quotidien des habitants de Vaudreuil est fait de difficultés, comme a pu le souligner Bréil Jean Mary, facilitateur communautaire au programme de renforcement familial de Santo. Cependant, le temps que ces habitants ont décidé de consacrer à l’éducation de leurs fils et filles laisse présager un meilleur avenir pour la communauté.
Mackendy Jean Baptiste

5 août 2013

De l'Auberge au Village Ruth gardera son sourire



Le programme Auberge avait assuré la prise en charge d’une centaine d’enfants accueillis après le séisme de janvier 2010. Il doit fermer ses portes le 30 Août prochain pour se rouvrir en tant que Village d’Enfants SOS Cayes en Juin 2014. Il accueillera alors la majorité des enfants de ce vieux programme dont  Ruth Junie Joseph.


Ruth se fait peigner par l'une de ses taties
Ruth fait, pour le moment, partie du programme Auberge qui fermera ses portes le 30 Aout prochain. Elle intègrera définitivement, en 2014, l’une des 14 maisons familiales du troisième Village d’Enfants SOS en Haïti, aux Cayes. Mais entretemps, une des maisons qui seront louées aux Cayes, l’accueillera, elle et sa fratrie SOS, afin de pouvoir fréquenter l’école SOS Hermann Gmeiner des Cayes, déjà prête à recevoir sa première promotion en septembre.

A 12 ans, fière d’être villageoise SOS depuis 3 ans, Ruth ne cache pas sa joie par rapport à ce transfert. Néanmoins elle avoue un regret : les visites de sa maman vont se faire plus rares qu’avant.
Je me sens très heureuse depuis que je suis acceptée ici. Je suis toujours contente d’être parmi mes frères et sœurs SOS. Mais ma maman qui m’a amené ici ne vient pas me voir souvent, ça me rend triste parfois. Elle est consciente que sa mère viendra la voir moins souvent que d’habitude.
Ruth Junie a grandi avec sa maman biologique, Julienne Carielle et avec une tante, sans l’affection paternelle. Elle a donc une affection très poussée pour sa mère, la seule de ses parents dont elle a eu une claire connaissance. Elle était encore un bébé quand son père les a quittées.
Aujourd’hui, grâce au soin jaloux et à la chaleur du foyer gardé cordialement par Tatie Amona Roselaine, la petite retrouve tant bien que mal son sourire, la couleur vive de sa joie de vivre. Elle est entourée de 10 petits frères et sœurs SOS à la famille D et se sent bien comblée de ses vides d’affection.
Ruth Junie est souffrante de Dysmorphie cranofaciale et d’infection de l’oeil gauche. Cette grave maladie héréditaire, attrapée de sa mère, affecte un peu sa mémoire. Cependant elle n’a pas grande conséquence sur son intelligence grâce au soin et aux consultations réguliers des médecins et des agents de santé disposés par SOS Villages d’Enfants.
C’est une gentille petite fille. Gaie, affectueuse, serviable, Ruth est toujours dévouée à apprendre. Elle a eu cette année comme moyenne générale 6.22, admise de fait en 3ème A.F. A l’école SOS Hermann Gmeiner Santo, tous les professeurs lui témoignent de l’admiration, a révélé Nancy Toussaint, la facilitatrice affectée à sa famille.
Ruth Junie et tous les autres seront désormais pris en charge par SOS Villages d’Enfants sur le long terme, a souligné le directeur du futur SOS Village d’Enfants des Cayes, M. Volny Etienne.
 
Edson Lubin

23 juillet 2013

Apprendre à lire pour le bien de sa communauté

Jusqu’à l’âge de 30 ans, Edris ne savait ni lire ni écrire. Il est très impliqué dans sa communauté. Sa vie a beaucoup changé grâce à collaboration dans le centre communautaire de Butte Boyer. Il ne s’en doutait pourtant pas.

Aucun des deux enfants d’Edris n’assiste à ce jour aux cours du centre communautaire de Butte Boyer 2. Youvica, sa fille cadette de sept ans, a été graduée l’année dernière. Néanmoins, cet homme de 37 ans aujourd’hui continue à fournir un support inestimable au centre de son quartier.

"C’est ma façon de témoigner ma gratitude envers ce centre", dévoile-t-il sans le moindre embarras.

Edris apporte sa collaboration au centre depuis son implantation à Butte Boyer, en 2007. Il a ainsi pu, dès le début, prendre part aux cours d’alphabétisation qui y étaient dispensés avec le support de SOS Villages d’Enfants.

Les centres communautaires, au nombre de 26 à Port-au-Prince, constituent la plaque tournante du programme de renforcement familiale de SOS Villages d’Enfants. On y accueille les enfants pour les éduquer et les nourrir, entre autres, mais d’autres initiatives visant les parents y sont menées pour effectivement renforcer leur capacitéde prendre en charge leurs enfants.

Le cours d’alphabétisation est justement l’une de ces initiatives. Edris estime avoir effectué, grâce à elle, d’énormes progrès dans sa vie.

"Au tout début, j’avais fait connaissance avec les lettres, les chiffres", raconte-il. "Mais on m’a aussi appris par la suite beaucoup d’autres choses qui me permettent d’être aujourd’hui ce que je suis", ajoute-il, fièrement.

Ce qu’il est aujourd’hui, c’est simplement surprenant. Brigadier de protection civile dans sa section communale, il est aussi vice président d’une association de développement socioculturel de sa communauté et vient de mettre sur pieds une autre association qui poursuit le développement économique. Mais, par-dessus tout, il a pu agrandir son petit commerce qui lui permet, depuis un an, de subvenir dignement au besoin de sa famille.

Fier de ses enfants qu’il trouve très éveillés, Edris l’est tout aussi de lui-même. Du haut de sa fierté cependant, il estime devoir mettre tout ce qu’il est devenu au service de Butte Boyer.
 
Mackendy Jean Baptiste

17 juin 2013

SOS Villages d'Enfants Haïti / Loisir/ Prestidigitation

WATANABE a laissé tout le monde bouche B

Max Watanabe a fait sortir un lapin de sa boîte qui était vide au vu de tous.
Le magicien international japonais, Max Watanabe, a réussi sa joyeuse tournée de prestidigitation dans les Villages d’enfants SOS Haïti. Les réactions provoquées par ses différents tours vont de l’étonnement aux éclats de rire.

D
u 6 au 15 juin 2013, M. Max S. Watanabe, magicien depuis 45 ans, a fait la joie des petits et grands de SOS Villages d’Enfants Haïti.

Pendant tout son séjour, il s’est fait le plaisir d’offrir à ses aimables publics de bonnes doses de prestidigitation pour bien commencer ou finir leur journée. Le rire, l’excitation, l’étonnement ont toujours été de la partie.  

A travers différents tours de manœuvres surprenantes et difficilement explicables, il a réussi à confondre aisément la vue des villageois.

Aux élèves de l’école Herman Gmeiner Santo tout d’abord, puis à ceux du centre de formation  professionnelle en passant par ceux des Villages SOS et des centres Sociaux de Santo et du Cap-Haïtien, Max Watanabe a présenté toute une gamme de prestations au son rythmé de la musique japonaise.

Au Cap-Haïtien, Watanabe a présenté un tour de prestidigitation qui surprend tout le monde.
Il a tantôt fait apparaître des objets là où ils n’étaient pas et en a tantôt fait disparaître d’autres lors de ses présentations. Il a transformé des bouts de papier en billets d’argent; des morceaux de tissus en drapeau et a présenté, entres autres, des spectacles ahurissants.

D’où vient ce lapin blanc ? Ohh…pourrait-il nous procurer quelques-uns de ces billets!?? Mais où est passé l’eau qu’il y a jetée? Wooow…comment a-t-il réussi à le faire !!? Watanabe a provoqué et satisfait la curiosité des grands comme des petits. Ces derniers restent à chaque fois baba. 

Watanabe a aussi diverti les plus petits des Centres communautaires.
Très perplexes également, certains se demandent s’ils doivent croire leurs yeux. Est-ce que je ne suis pas en train d’halluciner, s’est interrogé Louis Jean Luccène, âgé de 12 ans, un des enfants accueillis dans la maison 2 du village de Santo.

En effet, les enfants n’ont pas hésité de lui formuler des questions pièges aux seules fins de découvrir ses secrets. Mais sans succès. Les yeux étant rivés sur lui,  l’octogénaire n’a eu à faire que son job consistant à susciter et à maintenir le rire au visage des spectateurs, une mission qu’il a accomplie sans faute.  

Après chaque show, il a fait don de quelques ballons de football.
Après 9 prestations dont 5 à Santo et 4 au Cap-Haitien, sans mentionner celles qu’il a exécutées sous le patronage de l’ambassade du Japon en Haïti, Watanabe a dû fausser compagnie avec tous le samedi 15 juin 2013. Les Villageois SOS ne lui manqueront pas au tant qu’il les manquera.  

Ils ont regretté le départ rapide de Max Watanabe, ce prestidigitateur devenu si fameux à travers les Villages SOS Cap-Haitien et Santo.

Je rêve de retourner pour une prochaine fois en Haïti. Je souhaite donc vous apporter plus de provisions en vue de vous procurer davantage de plaisir, leur a-t-il promis après avoir présenté son dernier show au Village SOS Cap-Haitien. 

24 mai 2013

Valorisons le travail des mères et des tantes SOS



Journée Internationale des familles à SOS Villages d’Enfants: une grande première ! 

Des collaboratrices SOS ont assisté à la conférence de la journée.

Au Village SOS Santo, c’est la première célébration de la journée internationale des familles ce 15 mai 2013. Au menu, plusieurs activités y ont été entreprises par et pour les familles SOS pour marquer cette date.

L
e Programme d’Auberge a organisé, conjointement avec le Village SOS Santo, diverses activités mettant surtout en valeur les familles SOS à l’occasion de la journée internationale des familles ce 15 mai 2013.  

Conférence-débat, exposition de photos, activités musicales et culturelles incluant le partage des repas typiquement haïtiens ont été au centre de cette journée.

Ce jour-là, plus d’une dizaine de mères et tantes SOS ont pris part à la conférence-débat réalisée dans la matinée autour du thème« Le droit des enfants à une famille» et animée par le consultant spécialiste en droit et protection des enfants, M. Kinsley Sabbat et par le directeur du programme Auberge, M. Volny Etienne.

Les intervenants se sont assurés que les mères et les tantes maitrisent en vue de bien mettre en pratique certains articles de la convention des Nations-Unies sur les droits des enfants.

Un enfant handicapé doit jouir de son plein droit tout comme l’enfant sans handicap ; l’enfant ne doit être violenté ni corporellement, ni psychologiquement ou harcelé sexuellement. Mais il a droit à un développement intégral sans altération aucune, à commencer dans la famille qui doit le lui garantir, c’est en résumé les idées principales véhiculées par les intervenants au cours de cette conférence.

L’après-midi du 15 mai 2013, soit la deuxième partie de la célébration, a été surtout consacré à des spectacles culturels. Des enfants du village SOS Santo et ceux de l’Auberge ont interprété et exécuté sur scène de jolis morceaux musicaux et ont présenté de splendides chorégraphies de danse au plaisir de l’auditoire composé majoritairement de collègues et d’enfants SOS.

Un jeune SOS a performé au plaisir des joyeux spectateurs.
À la fin de la journée, des plats typiquement haïtiens préparés par les mères et les tantes ont été servis entre collègues. Une ambiance regrettée par plusieurs participants.

C’est une première journée des familles fêtée à SOS Villages d’Enfants, elle va être sans doute inoubliable, pensent certaines tantes SOS.

Je suis très contente et fière à la fois de jouer le rôle de tante SOS au programme Auberge. Car aujourd’hui, je réalise combien importantes sont les mères dans une société…elles en sont réellement le pilier. Aussi je vois comment SOS Villages d’Enfants nous honore aujourd’hui, sincèrement je suis très satisfaite de cette première fois, a témoigné une d’entre elles, Mme Parisien Beauzelaine.


Chaque enfant a besoin d’un foyer chaleureux pour s’épanouir et SOS Villages d’Enfants aide des familles du monde entier à le leur offrir, c’est l’un des messages exposés à la maison commune du Village de Santo à l’occasion de la célébration de cette journée.

Une mère SOS offre de l'attention bien méritée à l'un de ses enfants.

12 mars 2013

SOS/Accueil Familial/Cayes




SOS Villages d’Enfants Haïti a à peine lancé la construction de son troisième village

M. Oliver Thomas Jungel et Me. Jean-Baptiste Brown posent la première pierre du village sous l'applaudissement  des collègues SOS et des autorités locales.
L’organisation a procédé hier, le 11 mars 2013, à la cérémonie consacrant le lancement officiel de la construction du Village d’Enfants SOS des Cayes, à Bourjolly, la 5ème section communale de Mercy. Ce Village, le troisième en Haïti, devra accueillir environ 140 enfants en nécessité à chaque génération.

C
’est ce lundi 11 mars 2013, comme annoncé, que SOS Villages d’Enfants Haïti a posé aux Cayes, à Bourjolly, la première pierre de son troisième village SOS qui offrira dans le Sud la chaleur d’un foyer à 140 enfants orphelins dès juin 2014.

Vue du terrain d'où sortira le village des Cayes
Sur un terrain mesurant 25800 m2, ce village comportera 14 maisons familiales, et bien d’autres maisons pour l’administration, pour les tantes SOS et entres autres pour les visiteurs.

Ce projet de construction est rendu possible grâce au support financier de onze (11) membres de la fédération de SOS Villages d’Enfants International.

Le premier secrétaire de l’ambassade d’Allemagne en Haïti, M. Oliver Thomas Jüngel, s’est réjoui de pouvoir représenter, lors de la cérémonie, ces donateurs pour la plupart européens dont il a pris le soin de mentionner les noms: SOS Villages d’Enfants Allemagne, Suède, France, Norvège, Autriche, Hollande, Luxembourg, Danemark, Suède Arkélius.

Ce village a aussi bénéficié de la grande participation financière de SOS Villages d’Enfants USA et de KINDERDORF e.V

La pancarte énonçant les noms des associations soeurs qui ont  financé le projet.
M. Jüngel, qui avait représenté l’ambassadeur d’Allemagne, a souhaité, au nom de son gouvernement, beaucoup de succès à ce projet dans le Sud comme c’est le cas pour les villages de l’Ouest et du Nord.

La cérémonie s’est également déroulée en présence des membres du gouvernement haïtien, des autorités locales et de la presse locale, de représentants de l’organisation SOS Haïti et d’organisations humanitaires.

« Donner de la chaleur d’un foyer à chaque enfant », toute une équipe SOS nationale et internationale se dédie à l’accomplissement de cette noble mission, à l'instar du docteur Hermann Gmeiner, le père fondateur de SOS Villages d’Enfants International, a avoué le président de la junte directive de l’association nationale SOS, Me. Jean-Baptiste Brown.

Tout en remerciant les financeurs de cette gigantesque œuvre philanthropique au bénéfice des enfants du Sud et du programme d’urgence dit « Auberge », ce dernier leur a assuré que SOS Villages d’Enfants Haïti fera bon usage des fonds donnés.

Changer le sort des enfants vulnérables de la situation difficile, ces enfants dont nous sommes au service, c’est donc ce qui explique notre présence ici… Je rappelle à l’entreprise GECOTECH à qui est confiée la construction de ce village qu’il faut respecter les échéances et qu’on attend de pouvoir accueillir les premiers enfants au temps fixé,  a conclu Me. Brown.

M. Enel André et M. Félissaint Renaud Eddy, représentant respectivement l’IBERS et la Mairie des Cayes, ont pour leur part salué cette fameuse initiative apportant une réponse satisfaisante au problème démographique et d’habitat dans le Sud fragilisé depuis 2010.

Tandis que M. Félissaint a recommandé aux bénéficiaires de la commune de faire un très bon usage de ces habitats, M. André de l’IBERS a émis le vœu de ne pas laisser de côté les enfants handicapés des Cayes.

SOS Villages d’Enfants Haïti est en train d’élargir son champ d’action en Haïti et se veut davantage être engagé dans la reconstruction du pays. Aujourd’hui, nous sommes déjà présents dans trois départements : L’Ouest, le Nord et le Sud. 

Nous avons besoin de construire d’autres villages en Haïti, car ce pays est un vaste chantier rempli de besoins, a lâché le président de la junte directive de SOS Haïti, Me. Jean-Baptiste Brown. 

4 mars 2013

COMMUNIQUÉ DE PRESSE


VERS UN TROISIEME VILLAGE D’ENFANTS SOS EN HAITI

Vue du terrain sur lequel s'installera le troisième Village d'Enfants SOS, à Bourjolly, aux Cayes.


La construction du village d’enfants Cayes recevra son coup d’envoi officiel le lundi 11 mars 2013 dans le SUD sur un terrain de 25800 m2 situé à Bourjolly. Ce troisième village de l’organisation SOS Villages d’Enfants Haïti accueillera environ 140 enfants en nécessité dès juin 2014 et à chaque génération.  


E
nviron 140 enfants orphelins ou en nécessité bénéficieront sur le long terme à partir de juin 2014 de la chaleur d’un foyer à travers les 14 maisons familiales du village Cayes, dont SOS Villages d’Enfants Haïti procèdera à la pose de la première pierre le lundi 11 mars 2013.  

SOS Villages d’Enfants Haïti comptera donc 3 villages en Haïti dont un au Cap-Haitien, un à Port-au-Prince, Santo et ce dernier situé aux Cayes, à Bourjolly.

La construction de ce troisième village d’enfants est co-financée par des associations sœurs de SOS Haïti dont SOS Villages d’enfants Suède Arkelius, SOS Villages d’enfants Norvège, SOS Villages d’enfants France, SOS Villages d’enfants Allemagne, SOS Villages d’enfants Suède, SOS Villages d’enfants Autriche, SOS Villages d’enfants USA, SOS Villages d’enfants Hollande, SOS Villages d’enfants Luxembourg, SOS Villages d’enfants Danemark, et   KINDERDORF e.V.

Il disposera, à part les maisons familiales, d’une école fondamentale, la troisième école Hermann Gmeiner SOS Haïti, d’une administration, d’une maison pour les tantes SOS et d’une autre pour les visiteurs. Construit sur un terrain grand de 25800m2, le village d’enfants Cayes disposera également d’un vaste espace où les enfants  pourront se récréer et se promener à volonté.

Les villages du Cap-Haitien et de Santo comptent à eux seuls déjà pour cette génération 402 enfants pris en charge à long terme. Celui des Cayes, une fois prêt, sera utilisé pour accueillir premièrement les enfants venant après le tremblement de terre du 12 janvier 2010 et, de fait, supplantera le programme d’urgence dit d’AUBERGE où 92 enfants reçoivent encore les soins jaloux de nos 20 tantes SOS à travers des maisons louées dans des quartiers non loin du village de Santo.

Le village des Cayes sera en effet la conversion du programme AUBERGE de Croix-des-Bouquets, mis sur pied comme réponse d’urgence après le séisme pour venir en aide à 195 enfants égarés et en nécessité. Après de longues recherches entreprises par les collègues infatigables SOS, certains d’entre eux ont été réunifiés avec leurs parents d’origine retrouvés. Le nombre est maintenant arrêté à 92 enfants dont 20 rejoindront ceux du village Cap-Haitien et les 72 autres recevront des soins réguliers au Village des Cayes.  

Construit dans le département du Sud, ce village viendra consolider la mise en œuvre des actions de l’organisation dans ce dit département il y a déjà un an, à travers son programme de renforcement familial. Ils sont déjà 220 enfants à recevoir des soins dans nos 3 centres communautaires aux Cayes.

La première pierre de la construction de l’école Hermann Gmeiner des Cayes a été posée le 12 janvier 2013 dernier. Installée sur le même terrain du Village, cette école répondra au besoin d’éducation de qualité des enfants SOS et de ceux des communautés du Sud.

4 écoles nationales ont par ailleurs été inaugurées la même semaine par l’organisation pour accueillir à partir de cette année académique 1200 élèves en provenance des localités de Tellier, Sudre, Guilgaud et de Léger dans le département du Sud.  

SOS Villages d’Enfants Haïti est une organisation humanitaire qui travaille en Haïti depuis 1979 dans les domaines de la prise en charge familiale, du développement des communautés et de l’éducation. L’organisation fait partie de la fédération internationale de SOS Villages d’Enfants, présente dans 133 pays à travers le monde.

SOS Villages d’enfants s’engage dans la reconstruction d’Haïti en offrant la chaleur d’un foyer pour chaque enfant.



12 janvier 2013

3 ans après le séisme, SOS Villages d’Enfants appuie la reconstruction en Haïti

Des villageois SOS s'amusent paisiblement sur la cour du Village de Santo.

Quand le tremblement de terre a frappé Haïti il y a 3 ans, SOS Villages d’Enfants, organisation évoluant dans la prise en charge familiale et le développement des communautés depuis 1978 en Haïti, a tout de suite lancé un programme d’urgence afin de venir en aide aux familles victimes de Santo.

Près de 23.000 personnes ont reçu un plat chaud par jour et des soins de santé dans les 16 centres communautaires de SOS Villages d’enfants Haïti à Santo. 10 nouveaux centres ont été créés pour faciliter l’assistance alimentaire et médicale.

Depuis 2010 déjà, le programme d’aide d’urgence a été petit à petit converti en un programme d‘aide sociale permanente grâce auquel SOS Villages d’Enfants appuie les familles  en vue de les rendre plus capables de prendre soin de leurs enfants.


L’accueil familial

SOS Villages d’Enfants compte 2 villages en Haïti (Cap Haïti et Santo) où nous accueillons les enfants orphelins ou en nécessité. La construction d’un troisième village aux Cayes commencera cette année.

Des enfants accueillis du Village SOS de Santo.
171 enfants vivent aujourd’hui dans le Village d’Enfants SOS de Santo / Port-au-Prince. Le nombre avait atteint 400 après le séisme, alors que le village avait accueilli des enfants séparés de leurs familles ou orphelins à cause de la catastrophe. Ils ont été accueillis par les dévouées mères du village et ont fréquenté l’école Hermann Gmeiner de SOS Villages d’enfants à Santo en attendant les réunifications.

Un programme d’accueil d’urgence a été mis sur pied en 2010 pour accueillir les 195 enfants qui n’avaient pas été réunifiés, parce que n’ayant pas de famille pour les accueillir dans des installations temporaires. Ils sont aujourd’hui 105, sont logés dans des maisons louées aux environs de la Croix-des-Bouquets et pris en charge dans le programme dit d’auberge.

Le Village d’Enfants SOS du Cap-Haïtien accueille quant à lui actuellement 222 enfants et le projet d’accueil familial aux Cayes permettra de prendre en charge  135 enfants.






Renforcer les familles

Les enfants de l'un des 10 nouveaux centres  au moment d'un repas. 
2000 enfants en moyenne sont accueillis chaque jour dans nos 26 centres communautaires (10 de plus  qu’avant le séisme) où ils reçoivent nourriture et éducation. Les parents reçoivent également une aide alimentaire, une formation et peuvent y rencontrer d’autres parents.

A Cap-Haïtien, ce sont 800 enfants et leur famille qui sont accueillis. Aux Cayes où ce programme a été implanté que cette année, ce sont 220 enfants qui sont supportés à travers 3 centres communautaires.

L’objectif de ce programme est d’éviter les abandons d’enfants par le renforcement des familles vulnérables.


Eduquer pour mieux former


Des élèves SOS suivent des cours de mathématiques.
L’éducation est une priorité dans la reconstruction d’Haïti. C’est un maillon essentiel pour offrir aux enfants la chance de se construire un avenir meilleur. L’école Hermann Gmeiner de SOS Village Santo compte aujourd’hui 1350 écoliers. Avant le tremblement de terre, il y en avait 500. A Cap-Haïtien, 850 écoliers fréquentent l’école SOS, tandis que l’école professionnelle SOS compte 8 spécialisations pour 220 élèves.

Des élèves  jouent sur la cour du nouveau batiment
de l'école Hermann Gmeiner de Santo
Afin d’améliorer la capacité de l’établissement et la qualité de l’enseignement, l’école de Santo a été agrandie d’un nouveau bâtiment pouvant accueillir 500 enfants. Un laboratoire scientifique, une salle informatique et une salle réservée aux ateliers créatifs ont été créés, tandis que la bibliothèque a été élargie.

SOS Villages d’enfants Haïti offre son appui à l’éducation en Haïti en favorisant la rénovation d’écoles publiques et communautaires. A Santo 19, une école communautaire devant accueillir 500 élèves a été construite en février 2012. 4 écoles nationales dans des zones reculées du Sud du pays, précisément dans les localités de Sudre, Tellier, Guilgaud et Léger sont inaugurées à l’occasion du 3e anniversaire du séisme.

La première pierre pour la construction d’une 3e école Hermann Gmeiner SOS en Haïti  pouvant accueillir 500 élèves a été posée dans la matinée de ce 12 janvier 2013.
Le président de la junte directive de SOS Villages d'Enfants Haiti, Me. Jean-Baptiste BROWN dans la pose de la première  pierre pour  la construction de l'école Hermann Gmeiner des Cayes