Hermann Gmeiner

"...in my opinion nothing is more important than to care for a child"

Hermann Gmeiner

17 mai 2012

QUEBEC/ HAITI/ DON

©journalmetro.com

Un orphelinat en Haïti grâce aux donateurs québécois.
L
es bénévoles de la Fondation Jacqueline-Lessard en Haïti viennent de poser la dernière pierre de l’orphelinat-école qu’ils construisent dans la banlieue de Port-au-Prince, Croix-des-Bouquets. L’équipe recherche maintenant un partenaire pour assurer son fonctionnement.
«La générosité des Québécois nous a permis de rendre concret le projet qui tenait tant à cœur à Jacqueline Lessard», affirme Mylène Béliveau, directrice du projet de construction.
Ce projet comprend un orphelinat d’une capacité de 80 places, une école pouvant accueillir 400 enfants auxquels s’ajoute un bâtiment annexe, pour un coût total de 1,8 M$. Il a été initié par la Fondation Jacqueline-Lessard, du nom d’une Almatoise de 85 ans qui se mobilise pour les enfants haïtiens, et soutenu par de nombreux mécènes québécois.
Toutefois, aucun partenaire haïtien n’est en mesure d’assurer le fonctionnement de l’établissement pour le moment. La Fondation a en effet rompu toute collaboration avec l’organisme Espoir d’enfants qui veillait jusqu’à présent à la bonne marche  de l’ancien orphelinat.
David Payne, consultant de la Fondation, a constaté quelques zones d’ombres et un manque de transparence dans les comptes de fonctionnement d’Espoir d’enfants. Il en a conclu que les exigences des donateurs québécois n’étaient plus remplies.
En janvier, le problème avait été soulevé, mais à l’époque, Jacqueline Lessard défendait le bilan d’Etienne Bruny, responsable de l’ancien orphelinat. Aujourd’hui, l’octogénaire est revenue sur sa position
«Mme Lessard a pris conscience de beaucoup de choses devant les faits que nous lui avons présentés, assure Mylène Béliveau. Pour le reste, le cas Espoir d’enfants est maintenant entre les mains des autorités haïtiennes»
La Fondation a bon espoir de trouver un organisme capable de coopérer à son projet. «Nous sommes en pourparlers avec plusieurs collaborateurs potentiels, indique David Payne. Nous pensons pouvoir annoncer un partenariat d’ici au 15 juin.»

Construire en zone sinistrée
Jean-Pierre Chicoine, coordinateur humanitaire pour Oxfam-Québec, n’aurait pas pensé être confronté à autant de difficultés en se lançant dans le projet d’orphelinat-école.
«En plus du tremblement de terre, Haïti a connu un ouragan et une épidémie de choléra alors que nous débutions le projet, explique-t-il. Sans parler des difficultés d’approvisionnement en matériaux, l’instabilité des prix, les délais pour obtenir des approbations administratives ou encore des difficultés de déplacement. Seule la bonne volonté de tous nous a permis de réussir!»

11 mai 2012

 ©lenouvelliste

La fête du Livre jeunesse, c'est ce samedi!

A l'occasion de la 11ème Fête du Livre jeunesse qui se tient ce samedi 12 mai sur le site de l'école des Frère de l'Instruction Chrétienne, Place Saint-Pierre, Pétion-Ville, trois auteures de littérature jeunesse, des habituées de la Fête du livre jeunesse qui seront présentes cette année - Sabine Boisson, Clélie Aupont, Marie Marthe B. Paul - ont écrit leur expérience, leurs attentes, leur regard sur la lecture et le livre, leur perception de ce grand rendez-vous annuel du Livre jeunesse et invitent le public à faire le déplacement.E.P.

Haïti: Et rebelote ! On récidive
Cette année, la fête du Livre jeunesse célèbre son 11e anniversaire.
Lorsqu'en Haïti une telle manifestation se renouvelle imperturbablement, malgré les soubresauts du temps et les aléas, on ne peut que s'en réjouir, en remerciant tous ceux qui la rendent possible.
Samedi prochain, le 12 mai, chez les Frères de Pétion-Ville, ce sera l'occasion de réunir dans un même lieu, un même jour, auteurs et lecteurs, enfants et adultes, parents et amis.
Saynètes, déclamations, concours, contes et histoires, chansons et marionnettes; c'est tout cela la fête du Livre jeunesse et plus encore, sous la grande tente de l'animation.
La fête du Livre jeunesse : lieu d'échange par excellence entre jeunes lecteurs et écrivains, l'occasion rêvée de faire l'acquisition de tous les livres exposés, à moitié prix !
Ne ratez cette journée sous aucun prétexte ! Je vous attends déjà !
SABINE BOISSON


L'enfant lecteur
Dans une publicité à la télévision, le grand écrivain haïtien Dany Laferrière, prix Médicis 2009, déclare :''un écrivain est d'abord un lecteur''. Il raconte également comment, dans son enfance, sa grand mère l'intéressait à fréquenter les intellectuels de la ville de Petit-Goâve qui lui ont donné le goût des livres.
Ces brèves paroles nous rappellent, s'il en était besoin, que l'habitude de la lecture ne peut être imposée et s'acquiert difficilement à l'âge adulte. Elle devrait être créée progressivement par l'exemple et l'intérêt dès l'enfance, afin d'offrir aux jeunes les plus grandes chances de formation intellectuelle sérieuse.
L'enfant lecteur est créateur
L'enfant lecteur est sage
L'enfant lecteur est informé
L'enfant lecteur a de l'assurance
L'enfant lecteur se pénètre insensiblement de''saine philosophie'' et se donne ainsi une grande possibilité de devenir un adulte accompli.
La Nature a bien fait les choses : tous les enfants aiment les belles histoires, les belles images, les beaux textes. Il suffit de pouvoir les leur offrir.
Cette opportunité est donnée à tous les parents à la fête du Livre jeunesse qui en est, cette année, à sa onzième édition. Des centaines de titres jeunesse écrits par des auteurs haïtiens seront vendus à moitié prix le 12 mai 2012 au local des Frères de l'Instruction Chrétienne, à Pétion-Ville, de 10 heures a.m à 4 heures p.m.

Marie Marthe B.Paul


Bien fait pour Garoulou !
Voilà une date bien inscrite, depuis 12 ans, dans le calendrier des éditeurs, des auteurs et surtout des jeunes lecteurs assoiffés de nouveaux titres : celle de la fête du Livre jeunesse. Elle aura lieu, comme l'année dernière sur le site de l'école des Frère de Pétion-Ville.
Ce samedi 12 mai dès 10 heures, je serai là pour présenter au public, petits et grands, Bien fait pour Garoulou ! Ce titre est le premier d'une saga intitulée « Les aventures de Granmaman », destinée aux enfants de 5 à 8 ans. Ce personnage septuagénaire est un petit bout de femme futée qui, par ses astuces et son ingéniosité, trouve toujours une solution, même aux situations les plus compliquées.
Tous les précédents titres seront également disponibles
D'ores et déjà, chers lecteurs, bienvenue et bonne participation !
Clélie Aupont

10 mai 2012

CAMERAS FOR KIDS FOUNDATION/Atelier/Enfants SOS


Des enfants SOS sont introduits à la photographie


  
Des enfants de L'Auberge accompagnés de Betsey Chesler en vert et de son Assistante à sa droite


Du 2 au 3 mai 2012, 30 enfants du Village Santo et de l’Auberge ont suivi une  séance de formation sur la photographie animée par la photographe fondatrice de CAMERAS FOR KIDS FOUNDATION,  Betsey Chesler et son assistante. L’atelier a donc duré deux jours dont chacun dédié à un groupe de 15 enfants.

Au cours de cet atelier les enfants ont  appris des notions sur les concepts FORMES, LIGNES, COULEURS, et OMBRES. Ils ont été conduits par la suite à prendre eux-mêmes des photos. Ils ont pris des photos de l’environnement du village, ils ont pris leurs propres photos. A la fin de chaque séance, chaque enfant avait en cadeau une photo qu’il a prise lui-même et qu’il a aimée le plus.


Betsey Chesler montrant une photo modèle aux participants

Le staff du département de communication a été mobilisé pour la réussite de l’atelier. Le coordonnateur des communications, Karl F. Candio,  a rendu possible la traduction, tandis qu’Edson Lubin, a pris des photos durant toute l’activité. L’Auberge et l’Accueil Familial se sont chargés de la motivation des enfants et des goûters au moment des pauses de midi. Le transport aller-retour de la délégation a été assuré par le Bureau National comme c’était convenu.

Les enfants ont tous montré leur joie d’avoir participé à cette activité.  « J’aime tout ce qu’on nous a enseigné sur la photographie au moment de l’atelier. Seulement, j’aimerais que ce genre de formation continue et qu’on ait l’occasion de prendre plus de photos la prochaine fois» a déclaré Caroline JN-Baptiste après l’atelier, enfant AUBERGE de 13 ans, issue de la famille J. 

 
Weekly Randolph, enfant de l'Auberge de 11 ans avec sa photo chef-d'oeuvre 
Weekly Randolph, lui, enfant de 11 ans, issu de la famille D, avoue, après avoir suivi la dernière séance, qu’il voudrait être un photographe. « J’ai appris comment prendre de bonnes photos aujourd’hui. Je trouve que c’est bien cet atelier. J’aime beaucoup. J’aimerais que l’on continue avec ça une autre fois et que l’on utilise cette fois-ci de plus grandes caméras pour la pratique » a-t-il souligné lors d’un entretien avec l’assistant de communication, Edson Lubin. 

  
A la fin de l’atelier, ils se sont tous posés pour une photo en compagnie des formateurs avec leur petit souvenir de photo en main. Quant aux formateurs, elles se disent satisfaites parce qu’elles attestent que les enfants apprennent réellement  les concepts enseignés par certaines démonstrations ou par des photos qu’ils ont prises eux-mêmes.


Betsey est en train de donner une caméra à l'élève
Betsey Chesler, la fondatrice de CAMERAS FOR KIDS,  a témoigné personnellement que c’était très bien, l’expérience. Elle est déjà  en train de voir avec Karl quelle possibilité il y a pour continuer avec la formation avec un formateur local, représentant de CAMERAS FOR KIDS.  Elle avait continué pour bien éclaircir le nom de la fondation, en rectifiant, pour beaucoup, qu’on ne donne pas de caméras aux enfants, mais on les forme, puis leur facilite de mettre en pratique la formation en leur prêtant des caméras comme outils. Peut-être qu’à l’avenir, quand CAMERAS FOR KIDS aura de plus grands sponsors, on sera capable de donner des caméras en cadeau aux enfants bénéficiaires de la formation, a-t-elle conclu.










Haïti/choléra

 ©Le Monde  


MSF s'inquiète de la recrudescence des

cas de choléra

 
Des malades atteints du choléra dans un centre de Médecins sans frontières à Port-au-Prince



Les cas de choléra sont en augmentation à Haïti, note Médecins sans frontières (MSF), qui critique l'insuffisance des actions destinées à lutter contre l'épidémie.

MSF rapporte que le nombre de cas de choléra traités dans ses centres de soin de la capitale, Port-au-Prince, "a quadruplé en moins d'un mois pour atteindre 1 600 en avril". L'ONG met en garde contre la multiplication du nombre de personnes infectées à l'approche des pluies saisonnières, entre mai et octobre.

En 2011, près de 200 000 cas de choléra s'étaient déclarés dans le pays pendant la saison des pluies. "Trop peu a été fait dans le domaine de l'eau et de l'assainissement pour croire que cela ne va pas recommencer en 2012", met en garde Gaëtan Drossart, chef de mission MSF en Haïti.

L'ONG souligne également le manque de préparation des autorités locales. "Il y a beaucoup de réunions entre le gouvernement, les Nations unies et leurs partenaires humanitaires mais peu de solutions concrètes", déplore M. Drossart. Dans certains centres de santé, les stocks de médicaments sont vides révèle MSF, qui affirme que les intervenants présents l'an dernier sont partis et qu'une partie du personnel des centres de santé n'a pas reçu de salaires depuis le mois de janvier.


"Dès qu'il cesse de pleuvoir, le choléra recule, les financements s'arrêtent et les projets sont interrompus [...]. Résultat : la population est toujours aussi vulnérable lorsque l'épidémie redémarre", explique Maya Allan, épidémiologiste chez MSF. La vaccination peut contribuer à endiguer la maladie, note MSF, "mais n'est pas une solution miracle". "Seules des réalisations durables dans les domaines de l'eau et de l'assainissement, longues à mettre en place, permettront de vaincre l'épidémie", considère MSF. 


Entre octobre 2010 et avril 2012, plus de 7 000 personnes sont mortes du choléra en Haïti, selon les chiffres du ministère de la santé publique et de la population, rappelle l'ONG. L'épidémie de choléra s'est déclenchée fin octobre 2010, après le séisme du 12 janvier 2010, qui a tué 200 000 personnes et fait un million de sans abri.