Dans une ambiance bon
enfant, l’Ecole SOS Hermann Gmeiner de Santo a accueilli le programme "les
vendredis de la protection civile" de la Direction de la Protection Civile
Haïtienne pour sensibiliser les élèves sur la gestion des risques et des
désastres.
Très enthousiasmés,
les élèves ne voulaient rater un iota du programme. Sous la direction d’une
trentaine de moniteurs dépêchés par la direction de la protection civile, ils y
ont acquis près de 10 leçons pratiques imbriquées dans des activités ludiques.
Ils savent, par exemple, comment se servir d’un extincteur pour éteindre un
feu, passer un appel d’urgence, transporter une victime sans brancard, faire un
relais contre incendie et même comment sauver une personne retenue par un poids
ou coincée sous un engin lourd.
"Moi, ce qui m’a le plus impressionné c’est
la façon dont l’appareil a éteint le feu. Franchement, je n’aurais jamais imaginé l’éteindre
aussi facilement", a avoué Kervens, élève de 9ème Année
fondamentale.
"Je pense que ces exercices doivent être
pratiqués au moins deux fois par année dans toute école digne de ce nom, vu
l’importance et l’utilité qu’ils revêtent pour un enfant surtout lorsqu’il se
trouve hors de l’école", a justifié M. Guy-chener, assistant
pédagogique à l’Ecole Hermann Gmeiner de Santo.
Il pense même
déjà à en faire profiter d’autres parties prenantes de la vie de l’école. "On essaie de s’arranger ici pour que
les gens de la Protection Civile puissent revenir dupliquer ces séances pour développer
l’habileté de nos élèves, mais aussi pour le bénéfice des professeurs et des
parents cette fois", a promis Maitre Guy-chener.
Cette activité poursuivait un double objectif qui semble atteint. Il s’agissait d’abord d’améliorer
la sensibilisation des enfants sur les risques majeures susceptibles d’affecter
leur école et leur communauté, mais aussi de renforcer les capacités des
communautés scolaires et localités pour
la préparation aux urgences, la réponse aux désastres et la réduction du
risque.
Les élèves se
sont montrés en tout cas très contents d’y avoir participé. Insatiables, ils
n’ont cessé de demander de reprendre les exercices et se disent tous prêts
maintenant à apporter leur concours en cas de besoin.
Edson Lubin